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mercredi 29 septembre 2021

Chronique : Amari et le Bureau des affaires surnaturelles, tome 1

  


Auteur : B.B. Alston

Editions : Bayard Jeunesse

Nombre de pages : 525 pages

Date de sortie : 22 septembre 2021

Prix : 15,90 euros

Résumé :


Amari Peters sait trois choses : 
1. Son frère Quinton a disparu. 
2. Personne ne semble s'en inquiéter. 
3. La disparition de Quinton est liée à son travail.  

Quand elle trouve dans le placard de son frère une invitation à se rendre au mystérieux Bureau des affaires surnaturelles, Amari n'hésite pas. Et voilà qu'elle est reçue par un ascenseur parlant et rencontre une dragon-garou qui devine ses émotions ! 

Dans l'espoir de retrouver Quinton, Amari accepte de travailler pour le Bureau, dont la mission est de réguler le monde surnaturel. Elle fait alors une découverte qui va bouleverser sa vie. Son frère était un célèbre agent chargé de traquer les magiciens, considérés comme les ennemis du Bureau. Désormais, c'est à la jeune fille de prendre la relève.





Mon avis :

J'ai plus d'yeux, voilà. La faute à cette couverture qui envoie de magnifiques fluides électriques dans la face... Pourquoi des lunettes de protection ne sont-elles pas fournies dans le lot ?!! Après, ce qui est chouette, c'est que l'intérieur promet la même chose : et biiim, explosion d'étincelles malicieuses dans le cerveau (et on en redemande, mais chut, ne le disons pas trop fort) !
Merci à Babelio et aux éditions Bayard pour m'avoir permis de découvrir ce premier tome captivant !



Amari est à la recherche de son grand frère qui n'a pas donné de nouvelles depuis un bon moment maintenant. C'est alors qu'elle reçoit un étrange colis de la part de ce cher disparu lui proposant de se rendre au Bureau des affaires surnaturelles. Amari ne sait pas dans quoi elle s'embarque, mais elle fonce car elle ferait tout pour retrouver son frère !


Rien de plus plaisant que de suivre une héroïne telle qu'Amari : courageuse, perspicace, déterminée,... Cela ne l'empêche pas d'accueillir la visite de quelques doutes et d'avoir des coups de moins bien, mais rassurez-vous, elle peut compter sur le soutien infaillible de sa nouvelle amie Elsie, un joyeux dragon-garou passionné d'inventions, d'objets à créer ou à améliorer ! Un autre ami s'ajoute à la compagnie, je n'en dirai guère plus à son propos si ce n'est qu'il réserve de sacrées surprises ! Pour revenir à Amari, j'ai adoré sa personnalité tout comme le fait qu'elle garde son objectif principal en ligne de mire ! Retrouver son frère est tout ce qui lui importe (en plus de comprendre sa nouvelle "faculté" acquise ou son "don amplifié" ?, ce qui est logique) et malgré tous les jugements et les moqueries encaissés, elle ne se laissera pas emporter par un quelconque désir de revanche (ou de grandeur concernant son "aptitude dévoilée par la boule de madame Irma"). Elle reste humble, fidèle à elle-même, ce qui la rend d'autant plus attachante avec une classe attitude incontestable !

 

D'importants thèmes sont abordés comme le harcèlement, les préjugés par rapport à la couleur de peau (Amari est noire) et au lieu d'habitation (Amari dodo dans un appartement se trouvant dans un quartier populaire et de nombreux personnages gravitant autour de notre héroïne critiquent et / ou méprisent les gens demeurant dans ce quartier en mode ce sont des voyous pas fréquentables, la zone n'est pas safe, etc. (vive les généralités) alors que tout le monde n'est pas ainsi comme le prouvent Amari et sa maman qui travaille comme une dingue en faisant de son mieux pour élever ses enfants toute seule). Je ne suis pas directement concernée par tous ces sujets, mais j'ai trouvé qu'ils étaient traités avec beaucoup d'émotions ! J'étais révoltée par toutes les injustices et l'affreux comportement de certain(e)s envers Amari qui subit un nombre incalculable de méchancetés et de propos calomnieux ! Je n'avais qu'une envie (après avoir envoyé tous les horribles personnages prendre le thé chez Lucifer) : partager un immense câlin saveur soutien admiration avec elle !


Un autre point fort de cette histoire est son univers : l'auteur a créé un monde magique caché aux yeux de la majorité des humains juste incroyable à découvrir ! L'ambiance nous enveloppe comme un plaid tout doux dans lequel on s'emmitoufle, effet Poudlard 100% garanti ! L'hôtel Vanderbilt qui accueille le Bureau des affaires surnaturelles ressemble à un kinder surpris géant : on ne sait jamais quelle surprise nous attend ! Entre les ascenseurs IA au caractère bien trempé (n'essayez pas de camoufler votre rire, c'est peine perdue !) et les secrets que recèle chaque département, la magie ne papillonne pas seulement dans l'air, mais fait aussi vibrer notre être... Ajoutons à tout ceci une intrigue prenante peuplée de péripéties, d'aventures et d'amitiés (à mort les mesquineries !), tous les ingrédients sont réunis pour passer un moment exquis 


Le coup de coeur n'est pas passé loin : même avec la p'tite difficulté à visualiser l'endroit où se trouvaient les personnages à certains moments (vui, ce n'était pas tout le temps nan plus) (il manquait quelques phrases de transition oupsi selon mon très humble avis n'est-ce pas), j'ai hâte (hâte hâte !!!!) de lire la suite car ce premier tome ensorcelant est une réussite !



Une merveilleuse lecture pour une nouvelle série plus que promettante !




"J'ai vaincu leurs préjugés en refusant de me taire. J'ai continué à faire des efforts, malgré mes échecs."



mercredi 15 septembre 2021

Chronique : Steam Sailors, tome 1 : L'Héliotrope #PLIB2021


  

Autrice : Ellie S. Green

Editions : Gulf Stream

Nombre de pages : 384 pages

Date de sortie : juin 2020

Prix : 17 euros

Résumé :

Il fut un temps où les Alchimistes nourrissaient le Haut et Bas-Monde de leurs inventions merveilleuses, produits de magie et de science. Un temps de machines extraordinaires, de prodiges électriques et d'individus aux pouvoirs fantastiques. Une époque révolue depuis que les Industriels ont éradiqué les Alchimistes et leur formidable savoir. Pourtant, on raconte qu'à l'aube de leur disparition, ils auraient caché leur fabuleux trésor dans une cité secrète...

Quatre siècles après la Grande-Fracture, les habitants du Bas-Monde traversent une ère obscure et rétrograde, tandis que le Haut-Monde, figé depuis l’extinction des Alchimistes, demeure inaccessible et fait l’objet de tous les fantasmes. Originaire du Bas-Monde, Prudence vit en paria car elle voit l’avenir en rêves. Une nuit, son village est attaqué par des pirates du ciel. Enlevée et enrôlée de force à bord de L’Héliotrope, un navire volant à la sinistre réputation, la jeune orpheline découvre un nouvel univers, celui du ciel et de ses pirates. Prudence fait la connaissance des membres de l’équipage, qui ne tardent pas à lui révéler leur secret : ils détiennent un indice, menant à une série de « clefs » disséminées dans le monde, qui permettrait de retrouver la cité des Alchimistes…

#ISBN9782354887759





Mon avis :

Steam Sailors est un des finalistes du #PLIB2021 qui m'intriguait le plus ! Il a fait un tel tabac sur la blogosphère et les réseaux, que j'étais curieuse comme une puce de découvrir à mon tour cette histoire mélangeant que de chouettes ingrédients : pirates, steampunk, magie, trésor et aventure ! 


Depuis la disparition des Alchimistes, le monde est divisé entre le Bas-Monde (les gens vivent sur le sol), qui connaît une période peu glorieuse, et le Haut-Monde (les gens vivent dans le ciel sur des bateaux ou sur des îles), lieu inaccessible et source d'envie, de toutes les rêveries pour les habitants du Bas. Prudence vit dans le Bas-Monde. Après une enfance passée à l'orphelinat, elle est amenée chez un médecin qui va la prendre sous son aile et lui transmettre son savoir : les propriétés des plantes, la préparations de potions et de remèdes pour soigner, etc. A la mort de son mentor, elle est virée de la maison (pas merci aux relous de service) et trouve refuge dans une cabane non loin du village. Elle devient la guérisseuse non officielle d'un bon nombre de villageois jusqu'à ce qu'une nuit de fête, des pirates du ciel s'emparent de la relique sacrée du village. Ils embarquent en même temps Prudence qui a suscité la curiosité d'un des pirates, mais pas seulement à cause de ses connaissances médicinales... car il semblerait que des rêves prémonitoires lui rendent visite en plus d'avoir un instinct dopé au red bull plutôt intéressant à écouter lorsqu'on souhaite rester en vie...


Une nouvelle vie dans les airs s'annonce pour Prudence que l'on voit parvenir petit à petit à s'adapter à son environnement tout comme à s'attacher aux pirates ! Vous ne serez pas déçu(e)s par l'ambiance car si les combats aux descriptions sanglantes sont aux abonnés absents (mes entrailles remercient l’autrice pour cette défection), certains éléments typiques de la piraterie lèvent bel et bien la main : manières de brutes, langages parfois grossiers, batailles, pas de quartier pour les ennemis,... Le sang, les blessures et les morts sont évoqués, mais pas dans les moindres détails (on laisse les recoins poussiéreux à l'ami Zola (bouhhh coupons cette langue de vipère ou plutôt ces doigts de chaton bagarreur)). Comptez aussi la camaraderie et les vacheries car les canailles du bateau de l'Héliotrope forment sans conteste une famille dans laquelle les membres peuvent compter les uns sur les autres ! Une véritable communauté prend vie devant nos yeux, ce qui était intéressant à découvrir. Toutefois, on s'attarde seulement sur les pirates principaux (coucou les officiers), les autres s'amusant aux oubliettes, mais je n'ai pas trouvé cela choquant car ce n'est pas possible de donner la parole à tout le monde sans s'y perdre je pense ou alors le livre s'étendrait jusqu'à dix mille pages (je ne dirais pas non pour ce point ihi) !



"C'était la ligne de conduite propre aux pirates : une maîtrise de soi remarquable dans les situations ardues, proportionnelle à une totale absence de retenue le reste du temps."



C'était fort mignon touchant de voir Prudence s’attacher aux pirates et vice-versa, ces derniers à elle ! Coeur sur le clan des officiers : l'accueillant cuistot Sergeï, l'astronome Gareth, le machiniste ours mal luné Petrus (il m'a parfois fait penser à Thorn dans La Passe-miroir au niveau du caractère), Ezekiel le boute-en-train et enfin le capitaine à l'aura bien mystérieuse ! Ce sont les meilleurs ! Au début, ma préférence s'est installée au niveau d'Ezekiel et de Sergeï, mais elle s'est ensuite déplacée vers Petrus (son air ronchon me faisait rire) et Gareth avec sa gentillesse (le grand frère que je n'aurai jamais snif), même si Sergeï était toujours dans la course ; que de pépites ! Prudence est également une chouette héroïne : persévérante, courageuse, curieuse et maligne. Le coup de coeur pour tout ce beau monde aux personnalités et centres d’intérêts distincts n'était pas loin, mais il m'a manqué du développement. On a des premiers traits de caractère plaisants avec certains passés doucement dévoilés, pourtant je n'aurais pas dit non à des psychologies plus poussées ! On garde la même recette, mais l'on rajoute du temps passé avec les personnages : on s'attarde plus longuement sur certains dialogues ou alors ces derniers se font plus nombreux car c'est ça qui est kiffant : les interactions entre les gens-gens ! Prout du roquefort aux passages de 2 lignes ou aux ellipses qui font un vague salut de la main en lançant un tchao les cocos... 


L'univers est super cool et bien palpable à appréhender grâce aux descriptions (des lieux, des actions,...) poudrées d'une zolie plume fluide ! Néanmoins, le récit aurait gagné en dynamisme avec davantage d'émotions, de sentiments et de pensées provenant des personnages. On dit vuiii aux sensations fortes, c'est parti pour un saut en parachute élastique (en ne se scratchant pas au sol, face écrabouillée contre terre, merci, bisous) ! 



"Les réponses viendront d'elles-mêmes, en temps voulu. Ne perds pas ton temps à te demander quelle est la signification de tout ça, parfois il faut accepter de fermer les yeux pour y voir plus clair."



L'intrigue capte sans aucun mal l’attention en parsemant toutes sortes de péripéties ! L'histoire est cohérente et peut sembler au premier abord peu innovante : un monde a subi des saccages et a été séparé en deux, une caste importante a disparu (son savoir et ses inventions compris dans le lot), une jeune élue aux aptitudes particulières se retrouve mêler au centre d'une quête qui pourrait tout changer (ici, sous forme de chasse au trésor, avouons que c'est stylé !). Pourtant, l'autrice propose un univers intéressant, intelligent et dans lequel on prend plaisir à poser nos patoches à évoluer, à découvrir le passé "général" ainsi que celui des personnages. On rencontre différentes cultures, sociétés et personnes, c'est chouette ! Le récit tient la route (ou son vole) ; si vous aimez le steampunk mélangeant machines, astronomie, un brin de magie (spirituelle ?) au milieu d'une ambiance de piraterie navigant entre ciel, terre et mer, vous vous régalerez !


On termine sur un bonus de taille : l'objet livre = une bombe de paillettes qui se collent dans les yeux ! La carte des lieux est aussi magnifique que celle du bateau, puis la couverture ne cache pas de mauvaises surprises, elle rend honneur à son intérieur pas dégueu magnifique !




Une excellente lecture pour une odyssée piratesque de folie !




" - Tu penses sûrement que la confiance est un mot curieux pour parler d'une bande de criminels, mais un serment de pirate est ce qu'il existe de plus sacré et respectable pour ceux qui s'y soumettent, dit Gareth."




mardi 7 septembre 2021

Chronique : La Princesse au visage de nuit #PLIB2021

  


Auteur : David Bry

Editions : de l'Homme Sans Nom

Nombre de pages : 280 pages

Date de sortie : octobre 2020

Prix : 19,90 euros

Résumé :


Dans les bois vit la princesse au visage de nuit ; ses yeux sont des étoiles et ses cheveux l’obscur.

Hugo, enfant violenté par ses parents, s'est enfui avec ses amis dans la forêt, à la recherche de la princesse au visage de nuit, qui exaucerait les vœux des enfants malheureux... Il est ressorti du bois seul et sans souvenirs, et a été placé dans une famille d'accueil.

Vingt ans plus tard, alors qu'il a tout fait pour oublier son enfance, Hugo apprend la mort de ses parents. Mais, de retour dans le village de son enfance, il découvre que ses parents auraient été assassinés, et d'étranges événements se produisent. La petite voiture de son enfance réapparaît comme par magie. De mystérieuses lueurs brillent dans les bois. Les orages soufflent des prénoms dans le vent
.

#ISBN9782918541721





Mon avis :

C'est partiiii les zamiiiii(e)s pour un nouveau touuuur sponsorisé avec goût et talent par le #PLIB2021 ! Bon, il peut y avoir des loupés comme nous le verrons probablement ici... Mais ça rentre dans les risques parsemant le plaisir, rien de meilleur qu'un peu de vinaigre dans une eau sans remous (métaphore incompréhensible bonjour, on ne dérange pas votre incruste ? Nan ? Tout baigne chez la baleine ? Okkkk, le roi du silence commence DE SUITE ! (En attendant, je m'en vais déguster une part de mille-feuille (ça change des crêpes pour une fois, et oui, c'est cool d'innover !))) !

Comme vous allez le voir (ou lire plutôt), mon immersion dans l'univers de David Bry n'a pas été une totale réussite où la magie a opéré à merveille (snif j'y croyais pourtant...) car les chuchotis de La Princesse au visage de nuit ne sont point parvenus à me capturer dans ses filets enchantés...





Hugo doit revenir dans son village d'enfance après bien des années sans y avoir posé ne serait-ce qu'un orteil, afin d'assister aux funérailles de ses parents victimes d'un fatal accident de voiture. En retournant sur ces terres chargées de secrets et de souvenirs enfouis, Hugo assiste à d'étranges phénomènes en plus d'apprendre que la mort de ses parents serait d'origine criminelle... Un lien est-il à faire avec cette fameuse légende de la princesse au visage de nuit qui a nourri l'enfance d'Hugo et de ses deux anciens amis disparus ?


Au début, j'ai été happée par l'intrigue et tous ces mystères entourant Hugo... J'étais curieuse de découvrir l'identité de cette princesse qui joue à la femme invisible ainsi que du lien semblant la relier au protagoniste, mais à la suite d'une petite pause dans ma lecture, j'ai eu du mal à retrouver cet intérêt porteur. Finalement, je n'avais plus qu'une hâte : lire les derniers mots de l'histoire (ça s'est dit, next ? Are you ready ?)


Pourquoi ce détachement ? J'ai relevé plusieurs points qui m'ont chiffonnée pour ne pas balancer frustrée ou soûlée (oupsi c'est dit) : tout d'abord, la manière dont est menée l'enquête. J'ai peu adhéré aux nombreux aller-retours qu'effectue Hugo pour essayer de glaner des indices et surtout de trouver le bon sens du vent qui parviendrait à réveiller les braises endormies des vestiges de son passé. Il rencontre plusieurs fois les mêmes personnages qui lui délivrent presque à chaque fois une petite ou un semblant de vérité (ou pas). Raison de ne pas lui dévoiler tout d'un coup : (ce livre n'existerait pas (je suis trop vilaine, achevez-moi)) il n'était pas prêt... Peut-être était-ce vrai, mais cela m'a frustrée, il aurait pu avoir une économie d'énergie certaine sans tous ces va et vient, vui vui ! Même avec un récit ponctué de révélations et de retours dans le passé permettant de comprendre l'enfance d'Hugo (puis en partie sa vie, ses sentiments et ses actes dans son présent d'adulte) et de découvrir ses deux amis d'école primaire, je n'ai pas réussi à renouer avec une affection pleine et entière pour l'histoire...


Autre élément qui m'a déplu (bouuuuh, je vous avais prévenu que ça n'allait pas être un avis plongé sous les feux d'artifice d'un 14 juillet) : les descriptions répétitives. Je vous assure, j'ai cru que ma liseuse allait prendre ses jambes à son cou avant qu'elle fasse un vol planer (non consenti, j'avoue, je suis indigne du respect que je dois à cette merveilleuse liseuse dévouée) en passant par la fenêtre... Entre l'orage qui roule ou qui éclate, les éclairs qui se croit en boîte de nuit à longueur de journée, les feuilles qui chancellent (AHA ça ne rigole plus à force de faire la fête ou de se croire à Halloween en voulant donner des frissons pimentés de sursauts !), la forêt qui étale sa mystérieuse ombre glaçante,... Bref, vous avez compris, même l'atmosphère étrange, dérangeante, à faire détaler Morphée au moment où l'on s'apprête à lui offrir notre esprit comme p'tit dej, m'a énervée ! (A partir de maintenant et seulement maintenant !, vous avez l'autorisation de m'assommer, ainsi on écourte les ralages et tout le monde pourra retourner vaquer à ses petites affaires de manière sereine, sannnnns avoir le sang qui bouillit plein gaz, promesse de ouistiti !)


Globalement, les idées sont chouettes, mais j'ai peu applaudi avec enthousiasme face à la manière dont le tout nous est présenté... Par exemple, j'ai trouvé les personnages intéressants (des personnalités propres, des rêves, des déceptions, des démons, des blessures, des qualités et des défauts), mais pas assez approfondis ou alors ils sont mis sur le devant de la scène avec des éléments récurrents, sans que soit apportée une touche de fraicheur ou de nouveauté qui fait naître des "wahouuuu" de la bouche. 




Cependant, sont abordés des thèmes forts qui font bourdonner nos pensées et nos émotions ; amarrez bien votre coeur... Des passages aussi tristes que terribles et choquants (chair de poule alliée à une aigre envie de vider son estomac...) font monter les larmes aux yeux, les personnages n'ont pas été épargnés par la vie... Heureusement, on peut compter sur l'aide infaillible de l'amitié et du soutien (et du vin) !




Pour terminer, La Princesse au visage de nuit contient de bons éléments (un suspense qui titille allègrement, un compte à rebours avant le solstice d'été qui livre une tension palpable, des personnages variés, une légende qui dissimule bien des secrets et des morceaux de mémoire brisée), mais les points négatifs relevés ont tout de même pris le dessus... La fin se termine vite aussi et je m'attendais à ce que le fantastique soit plus tangible, mais bon, ça change !


Je reste toutefois tentée par les autres romans de David Bry, notamment par Que passe l'hiver et Le garçon et la ville qui ne souriait plus. J'ai gardé les mots de la fin pour un chouette aspect (bah oui, on préfère le soleil à la pluie dans nos vies !) : la jolie plume poétique et fluide de l'auteur que j'ai hâte de (re)découvrir dans d'autres univers (en particulier les deux cités juste ci-dessus (en espérant que je sois moins reloue (est-ce seulement possible ça ?!) en kiffant +++)) !



Une lecture mitigée !




"Il y a des douleurs si vives qu'elles nous marquent à jamais."



dimanche 5 septembre 2021

Chronique : Rouge #PLIB2021

  


Autrice : Pascaline Nolot

Editions : Gulf Stream, collection Electrogène

Nombre de pages : 320 pages

Date de sortie : mai 2020

Prix : 17 euros

Résumé :


"
Ce qu'il vit avant tout, c'était l'immonde coloris écarlate qui rongeait à moitié le nouveau-né ainsi que l'infâme petite boule de peau surplombant son regard. Le monstre avait engendré un autre monstre !
- Comment devons-nous l'appeler ? lui demanda la vieille femme.
Il contempla le nourrisson en pleurs avec aversion. Puis il vomit sa sentence en un mot :
- Rouge !"


Accroché au versant du mont Gris et cerné par Bois-Sombre se trouve Malombre, hameau battu par les vents et la complainte des loups. C'est là que survit Rouge, rejetée à cause d'une particularité physique. Rares sont ceux qui, comme le père François, éprouvent de la compassion à son égard. Car on raconte qu'il ne faut en aucun cas toucher la jeune fille sous peine de finir comme elle : marqué par le Mal.
Lorsque survient son premier sang, les villageois sont soulagés de la voir partir, conformément au pacte maudit qui pèse sur eux. Comme tant d'autres jeunes filles de Malombre avant elle, celle que tous surnomment la Cramoisie doit s'engager dans les bois afin d'y rejoindre l'inquiétante Grand-Mère. Est-ce son salut ou un sort pire que la mort qui attend Rouge ? Nul ne s'en préoccupe et nul ne le sait, car aucune bannie n'est jamais revenue...

#ISBN9782354887858





Mon avis :

C'est parti pour mon premier avis sur un des 5 finalistes pour le #PLIB2021 ! Si vous ne connaissez pas ce prix littéraire, je vous laisse directement aller vous renseigner sur leur site ici (ça évitera que j'essaie de vous partager quelques explications douteuses hum) !
J'adore Le Plib car il permet la découverte d'auteurs, d'autrices et d'histoires qui m'intriguent alors biiim plus question de tergiverser et hop on lit tout ça ou que je n'aurais pas lu de mon propre chef ! Rouge entre dans cette seconde catégorie car même si le résumé titillait ma curiosité, la noirceur annoncée m'enthousiasmait moins, mais je ne regrette finalement pas en grande partie grâce à la sublime plume de Pascaline Nolot = un véritable coup de coeur ! 


Avant de poursuivre, je tiens à préciser que cet ouvrage est à commencer en ayant en tête ces précautions concernant la présence de scènes violentes et ces sujets sensibles abordés : viol, harcèlement physique et moral, scènes sanglantes,... qui peuvent heurter. Il y a des passages remplis de détails qui ne sont pas jojos à lire, on ne va pas danser la macarena quoi ; plus sérieusement, faites attention à vous <3 !


Rouge s'annonce comme un conte revisité à la Perrault, mode sombre et violent activé ! J'en rajoute une couche, mais je vous assure qu'on n'est pas dans un gentillet récit à la Disney... Pascaline Nolot reprend des éléments clés du Petit Chaperon rouge (la fameuse héroïne dont le titre (Rouge of course !) incarne également son prénom, la grand-mère, la forêt, le chasseur, le(s) loup(s),…), mais en se les réappropriant à sa manière et notamment au travers de sujets actuels et intemporels : l’apparence, le consentement, la découverte de son identité et de ses origines, la mise en lumière de la vérité, le mal que peuvent entrainer les ragots,… Une légère influence d’autres contes peut aussi s’amuser à nous faire quelques clins d’œil, comme Hansel et GretelLa Belle et la Bête,…


Rouge subit toutes sortes de moqueries et de harcèlement depuis sa naissance. Elle est rejetée par tout le village qui croit qu’elle est l’enfant du diable à cause de la marque rouge ornant son visage et de la folie qui a rongée sa mère depuis qu’elle est tombée enceinte. Sans le prêtre et son ami Liénor, Rouge ne serait probablement pas restée en vie jusqu’à ses premières règles, sa mère ne pouvant pas la protéger puisqu’elle est morte en couche. En effet, une mystérieuse malédiction enveloppe le village qui doit donner chacune de ses filles lorsque leur premier sang est versé à la grand-mère de la forêt. D’où vient cette malédiction ? Pourquoi la mère de Rouge a-t-elle sombré dans la démence ? Qui est cette grand-mère qui garde chaque jeune fille partie à sa rencontre ?

Un conseil : ne vous fiez pas aux apparences, ces dernières sont très souvent trompeuses…


L’intrigue tourne principalement autour de Rouge qui essaie d’en savoir plus sur sa mère. Son chemin va croiser celui d’autres personnages aux premiers sourires peu empreints de sincérité… De nombreuses réflexions (on aime quand les méninges soulèvent ce genre d’haltères) découlent des thèmes abordés (ceux cités au-dessus en plus de ces suivants concernant : la nature, les animaux, les malédictions, la magie, la religion,...), mais aussi des personnages puisque l’autrice ne concentre pas l'attention uniquement sur son héroïne, ce qui permet de comprendre (ou-pas) la psychologie de chacun (la grand-mère et le prêtre en particulier) notamment à travers leur passé et les actes accomplis qui ont conduit à ce présent-là. On a donc affaire à des personnages bien approfondis, dont certains embourbés dans leur égoïsme, mais jusqu’au cou ! Les liens dévoilés ne manqueront pas de vous faire tourner de l’œil ou de vous donner envie de rendre votre dernier repas (faites votre merveilleux choix maintenant !), vous ne serez pas au bout de vos peines face aux choix que font certains pour essayer de combler un/des plaisir(s) personnel(s) ou pour sauver leur peau (quel jeu de mots les ami(e)s omg, il peut même s’appliquer au sens propre pour un personnage, mais je n’en dirai davantage…) !


En ne pensant qu’à soi, en n’assumant pas ses actes, on voit comment tout ceci peut affecter son entourage, la destinée d’une personne,… 


Pour revenir à Rouge, sachez qu’elle est très attachante ! Il est difficile de ne pas éprouver de l’empathie pour elle (et d’avoir envie de la prendre dans ses bras en lui promettant respect, acceptation et amour) : d’une part par tout ce qu’elle a subi, ce qu’elle vit et ce qu’elle va découvrir, d’autre part par son courage et sa détermination qui ne la rendent pas moins noble ! Les agressions projetées à son encontre sont horribles, des passages et des descriptions sont tout bonnement insoutenables, mêlant larmes et rage envers ceux/celles qui la font tant souffrir… Puis lorsqu’on pense qu’il ne peut y avoir pire, détrompez-vous car l’autrice ne semble point vouloir nous épargner (ses personnages reçoivent en premier, mais notre esprit et nos entrailles sont les suivants…)


Ambiance glauque, des violences qui heurtent, le bien et le mal se télescopent pour ne laisser place qu’à un spectacle illuminant une terrible danse macabre… Des révélations ne manquent pas de clouer sur place, des retournements de situation de déclencher des oh lala (NAN !!! Est-ce seulement possible ?!?) (Cerise sur la chantilly, même l'épilogue est de la fête en préparant une sacrée surprise) ! 

En revanche, quelques longueurs sont à noter : j’avais envie que ça aille parfois plus vite ! Par exemple, j’ai trouvé très intéressant de développer certains personnages (avec leurs pensées, leur passé, etc.), mais le rythme de l’histoire m’en a paru un brin pâtir à quelques moments en offrant de petits ralentissements (pause sieste activée – ça va, je rigole, l’histoire ne donne pas vraiment envie de dodo, parole de castor (c’est un animal qui tient sa parole, oui oui, ce n’est pas du touuuut une idée douteuse (what ?!) qui viendrait de surgir de mon imagination tel un lama bondisseur en furie parcourant sa prairie dans tous les sens) (la folie n’est pas admise comme coloc, ni comme rédactrice, de ce blog, absolument pas. Capiche ?!) !).


Je termine sur la fabuleuse note qu’est l’écriture de Pascaline Nolot et pour laquelle j’ai eu un beau coup de cœur (même avec quelques phrases trop longues (susceptibles de jouer sur la lenteur de certains passages ?). J’pense qu’en alternant avec des phrases plus courtes, je n’aurais pas fait de chichis car le rythme du récit aurait fait des loopings et moi = aimer les manèges à sensation (on n’est pas à bord du train de la mine ici, merci, mais chuuuut)) ! Pour reprendre sur cette magnifique plume choyée de poésie et d’un riche vocabulaire qui se savoure (non pour les atrocités décrites bien sûr, sorry de vous décevoir, mais j’suis pas fan de ce genre « d’actions »), rien que pour cela, je vous recommande de vous immiscer dans les rues et les environs de Malombre aux secrets inavouables… J’en rajoute peut-être une couche, mais la mélodie chuchotée par les mots assemblés avec merveille par l’autrice m’a charmée, sans équivoque possible.


P’tite dédicace à ce passage incroyable (à surligner pour un anti-spoiler de qualité ihi) : lorsque la sorcière rejette entièrement la faute sur le prêtre par rapport à ses actions peu charitables… Y’a-t-il un mot plus fort que « horrible » pour le décrire ? (Affreux ? Répugnant ? Abominable ?) Même les monstres sont plus sain(t)s que lui… (vous approuvez mes jeux de mots, n’est-ce pas ! Avouez qu’on se marre bien LOL) Ici, pas de pardon possible pour avoir détruit une vie, en plus de ne pas assumer ses actes et de chercher des excuses bidon impossibles à trouver !


A la limite du coup de cœur, c’est avec grand plaisir que je lirai les autres écrits de Pascaline Nolot !

 



 

Une lecture loin de laisser de marbre et qui n'oublie pas de graver son empreinte sillonnée de poésie et de tragique !




"En fait, même si cela paraissait simpliste, presque bête, elle avait réalisé qu'il était bien plus aisé de s'accepter quand personne ne passait ses journées à se moquer de vous et à vous humilier. Il finissait même par vous venir des moments d'optimisme insoupçonné, à songer que peut-être vous n'étiez pas si défigurée, juste un brin trop tachetée, le sourcil à peine boursouflé..."




dimanche 20 septembre 2020

Chronique : La cité des chimères, tome 1 #PLIB2020

 




Autrice : Vania Prates

Editions : Snag, collection Nouvelle Ère

Nombre de pages : 448 pages

Date de sortie : octobre 2019

Prix : 18 euros

Résumé :


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Le monde tel qu'on l'a connu a disparu. Chaos, misère, famine... Les Hommes ont enfin trouvé un équilibre et se sont organisés en guildes, guidé par leur chi, leur nature profonde. Guilde des Marchands, des Inventeurs, des Alchimistes, des Gardiens ; tous demeurent fidèles à ce qu'ils sont afin de vivre en harmonie avec la nature et les animaux particulièrement respectés, créant une cité semblable à une ville sylvestre. 

Dans ce monde proche de l'utopie, Céleste, une jeune fille de 17 ans, n'a pas de chi. Le jour où elle rencontre Calissa, mystérieuse contrebandière, elle est loin de se douter qu'elle va se retrouver embrigadée bien malgré elle dans une histoire complexe qui mêle non seulement le dirigeant de Lowndon Fields, mais également la très redouté "Confrérie des Sans-loi". 

Entre ruse, savoir, intrigues et faux-semblants, Céleste va devoir changer sa vision du monde."

#ISBN9782490151219




Mon avis :


Voici mon dernier avis (snif la fin, mais quel marathon d'écriture, vous avez de la lecture pour quelques semaines avec tout ça aha) sur un des finalistes du #PLIB2020 ! Sur les 5, j'ai eu 3 coups de coeur (des histoires qui méritaient d'être lues on dirait !), j'vous dis pas comment c'est le chaos dans ma tête en ce moment pour choisir mon préféré... J'ai pas signé pour ça sérieux (ou peut-être que si ?! mute)
C'est maintenant au tour de La cité des chimères de passer sous mon radar chamallowc'est partiiii (oui oui, oui oui !, avec son beau taxiii) (cadeau pour la chanson, ne me remerciez pas) ! 




Que cache cette jolie couverture vaporeuse de mystères, mmmh ? (Moi j'vois une esquisse de château bleu en fond, c'est Septentria heiiin ?!? *Voix d'enfant qui aimerait un cupcake tiramisu comme récompense* (cette voix n'est pas la mienne, n'allez pas vous imaginer des choses, bande de crocodiles)




Bienvenue à Lowndon Fields, ville où nature, animaux et humains vivent en harmonie. Après une terrible catastrophe apocalyptique dont on sait peu de choses qui a anéanti une bonne partie de ces êtres très intelligents (lol) qui marchent sur deux pattes, quelques transformations se sont produites dont le Chi qui, une fois manifesté, permet aux hommes de s'épanouir s'ils décident de suivre cette révélation concernant leur essence profonde... 

 



- Vous ne regrettez jamais de ne pas pouvoir leur parler ? Aux gardiens, je veux dire ? 

- Si, ça m’arrive parfois. Mais chacun son chi. Ne perds pas ton temps à regretter ceux des autres, lui répondit-elle avec un clin d’oeil. Chaque personne naît avec une mission sur Terre, on doit s’y intéresser et investir dessus, car c’et ce qui maintiendra notre passion intérieure vivante."




Céleste et Calissa sont nos deux héroïnes aux vies bien différentes, mais qui vont se rencontrer grâce au beau Mr hasard pour ne plus se perdre de vue par la suite. Deux personnalités bien distinctes à première vue, mais dont quelques ressemblances finiront par nous titiller les yeux au fil des pages. J'ai adoré les suivre toutes les deux dans leurs aventures, puis pour Céleste, c'était super chouette de la voir s'épanouir une fois son Chi de découvert ! Etre immergeante, quel bonheur !




Calissa fait partie d'une bande qui répond au nom honnête de la "Confrérie des Sans-lois", composée de quatre sacrés personnalités qui se soutiennent quoi qu'il arrive. Leur amitié est incroyable, un sourire lumineux dansait sur mon visage à chaque fois que ces personnages se réunissaient pour mieux comploter ! Ils se portent une confiance sans bornes et se battent pour ce qu'il leur parait juste, ça faisait chaud au coeur !!!




"Ils avaient beau se chamailler, se taquiner, se disputer plus que de raison, si l'un d'entre eux avait un problème, ils feraient tous des pieds et des mains pour le régler."




En plus de Céleste, Calissa, Leire, Alexian et Vénicia, on a affaire à d'autres personnages plus ou moins sympas, notamment Daniel (à caser dans la catégorie "cool raoul" (tu veux des nouilles ? (ça rime même pas) Ok je me range)), coloc de Céleste à Septentria. Une amitié qui se construit d'une belle manière, un duo d'enquêteurs de choc ! 




Une belle brochette de personnages s'offre à nous : chacun possède sa personnalité, son passé, ses secrets, ses envies, ses peurs et ses doutes ! Mais un fil les lie dans le présent (+ le passé pour certains), et pourquoi pas (nan, c'est sûrrrr) le futur... Un véritable effort d'approfondissement se dessine, des caractères se dévoilent petit à petit, chiffonnent le coeur de sacrés, durs passés... LÉNA ADORE (autant que les cookies, si c'est pour vous dire ! (On aime mes échelles de comparaison ; sinon je ne fais pas que de miam dans la vie, je bois aussi (café frappé glacé caramel, citronnade...) (Quelle vie compliqué, aussi crevante que celle d'un chat qui dort 18 heures par jour))) !




"- Céleste, la reprit Alexian. La modestie, c’est surfait.

- Ne l’écoute pas, reprit Vénicia. Je préfère les gens modestes aux têtes de noeud qui se prennent trop au sérieux.

- C’est de moi dont tu parles ? la questionna Alexian.

- Non, pourquoi ? Tu te sens visé ? Ce serait bien la première fois que tu te prendrais pour le centre du monde."




Autres points positifs (car j'ai tout kiffé dans ce livre, alors vive le pluriel !), l'univers qui met en avant la nature, le respect que portent les habitants à la faune et à la flore. Ce rapport bienveillant était doux à lire et donne espoir en une cohabitation plus paisible entre les êtres humains et leur environnement (même si ça n'a pas l'air d'être gagné pour tout de suite snif).




Un lieu dans lequel j'aimerais définitivement poser mes valises (ou juste ma pomme avec mes peluches, non négociable ça, je suis partante) : Septentria ! J'ai été autant époustouflée que subjuguée (comme Céleste !) par les dédales de couloirs et de pièces toutes plus incroyables les unes que les autres. Je ne ferai pas la fine bouche si je peux me perdre dans un tel labyrinthe (et trouver la pièce aux gâteaux (rip mon ventre qui gargouille))... L'ambiance est magique, c'est un endroit vraiment à part, du pure génie d'invention ! En plus, les descriptions s'installent sans problème de livraison dans notre champ visuel, c'est easy Billy de s'imaginer les bâtiments, rues, parcs, tout ça, tout ça. Un film rendrait méga bien ! Un réalisateur ou une réalisatrice intéressé(e) par ici ? (Je lance une bouteille à la mer, on sait jamais.)




Je continue ? Allez, au tour de l'écriture d'être assaillie de compliments : je dis merci pour la fluidité, pour avoir été captivée et pour l'HUMOUR (Alexian, t'es kiffant, tu mérites la médaille de la bonne humeur, je ne compte plus le nombre de fois où il m'a fait sourire) ! Puis regardez ces expressions farfelues : "anus de poulpe" ; "Cornegidouille" ; "ces histoires à faire caqueter les rombières" ; "Fientes de sphinx !". C'est excellent !




Je me sentais comme dans un cocon tout duveteux, même effet que durant mes lectures de Harry Potter (quand je n'ai pas le coeur broyé de chagrins ou d'épouvante, of course). L'intrigue ne comporte pas dix mille actions qui font griller les neurones de surchauffe, des batailles avec effusion de sang, des blessés et de la douleur à gogo (dans le présent en tout cas), on assiste plutôt à de l'espionnage mêlée à de l'intensité : tenue en haleine = 100% garantie ! Et le twist final sérieux, je ne m'y attendais paaaaaas, trop d'admiration pour les personnages sérieux. Je n'évoque pas la dernière scène cadeau-surprise qui m'a mis les larmes aux yeux (pauvre petite chose sensible que je suis)...





Pour conclure, j'ai juste envie de dire : lisez ce livre (c'est évident ça) à quand la suite ?!?!?! 

Cette histoire dégage un charme fou, aussi délicieuse qu'une tarte au citron ou un fondant au chocolat caramel beurre salé !!! (Quelqu'un a parlé de régime ? Je connais pas ce mot, sorry... J'vois pas pourquoi j'encombrerais mon cerveau de mots douloureux.)




Petite dédicace au bracelet sarcastique de Céleste, encore du drôle, de la punchline en vue oh lala...

"La curiosité mène aux ennuis, intervint soudain son bracelet, mais ce sera toujours plus intéressant que ta vie."




Un coup de coeur pour du rire, de l'amitié, des personnages badass et attachants sous couvert d'un riche univers épatant, j'me sentais comme enveloppée dans un doux plaid, odeur brownie-qui-sort-du-four coton d'enfance...



" - (...) Depuis le début, je suis là, près de toi, et je te soutiens, mais je ne voulais pas être celui qui te sauverait, je voulais être celui qui se tiendrait à tes côtés lorsque tu te sauverais toi-même."